Témoignages
- Ses élèves
- Ernst Gottlieb Baron (élève et ami de Weiss)
- Johann Nikolaus Forkel (biographe de JS Bach)
- Johann Elias Bach ("petit neveu" de JS Bach, petit fils de GC Bach, oncle de JS)
- Wilhelmine de Bayreuth (soeur de Frédéric II)
- La veuve de Charles VII
- David Kellner (voir à son sujet le lien menant à la page de Kenneth Sparr)
- Luise Adelgunde Victorie Gottsched
"Il est le
premier à avoir décelé des choses jusqu'alors insoupçonnées
que l'on pouvait faire avec le luth. Et je peux sincèrement avouer
que, quant à sa virtuosité, il n'y a aucune différence
à entendre Monsieur Weiss ou bien un organiste talentueux jouer
des fantaisies et des fugues sur son instrument. Ses arpèges sont
d'une étonnante densité, sa peinture des émotions incomparables,
sa technique prodigieuse, il possède une délicatesse inouïe
et une grâce chantante ; en plus il est un grand improvisateur, pouvant
jouer, dès qu'il lui en vient l'envie, les plus beaux airs, voire
des concerts pour violon d'après la partition et réaliser
la basse chiffrée d'une façon phénoménale soit
sur le luth, soit sur le théorbe. Parce que l'art weissien est le
seul à tirer de cet instrument la meilleure musique, la plus solide,
la plus galante et la plus accomplie, nombreux furent ceux qui, d'après
cette nouvelle méthode, ont cherché à acquérir
son habilité et son talent comme les Argonautes la Toison d'Or."
"écrites dans un style franc et robuste, semblables par exemple aux pièces pour instruments à clavier de feu JS Bach."
Forkel avait bien compris que, comme Bach, Weiss croyait au principe théorique de JJ Quantz selon lequel le "style allemand" était un "style mélangé", une synthèse réussie des musiques françaises et italiennes, dominantes à cette époque.
"...nous avons eu quelque très excellente musique lorsque Monsieur mon cousin de Dresde [WF Bach], qui est demeuré ici pendant 4 semaines, en compagnie des deux fameux luthistes Monsieur Weiss et Monsieur Kropffgans [son élève] se sont fait entendre plusieurs fois chez nous".
"au fameux
Weiss, qui excelle si fort en luth, qu'on a jamais vu son pareil, et que
tous ceux qui
viendront après lui,
n'auront que la gloire de l'imiter"
"infiniment mieux écrites dans le style convenant à cet instrument (...) que tous les raclements de Sezkorn"
Ce dernier étant le luthiste de la cour de Munich.
"Mais que
le célèbre Silvius Leopold Weiss puisse, sur son luth, accompagner
quelque chose d'honnête et puisse sur ce même instrument faire
la démonstration de ce à quoi d'autres sont obligés
de renoncer, tout ceci est plus à attribuer à sa virtuosité
qu'à l'instrument."
"Son toucher était très doux et qui l'entendait se demandait d'où venait les tonalités. Il était incomparable en imagination et dominait le piano et le forte. En un mot il maîtrisait son instrument et en faisait ce qu'il voulait."
Copyright © 1998-2006 Laurent
Duroselle, Markus Lutz
A partir du 22 Novembre 1998 les statistiques sont aussi suivies par
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